Dubréka : Un Nouveau Glissement de Terrain à Dioumayah Bloque la Circulation sur la Nationale n°3

Un nouveau glissement de terrain survenu à Dioumayah, dans la préfecture de Dubréka, a de nouveau paralysé la circulation sur la route nationale n°3, reliant Dubréka à Tanènè. Cet incident, qui s’est produit ce lundi 9 septembre 2024, a été signalé par l’Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE Guinée S.A), sous l’égide du ministère des Infrastructures et des Travaux Publics.  

Ce glissement de terrain survient au même endroit qu’un incident similaire survenu il y a quelques semaines, mettant une fois de plus en lumière les risques accrus d’éboulements dans cette zone, particulièrement en période de fortes pluies. 

La route nationale n°3 est un corridor clé pour les déplacements entre Conakry et plusieurs villes de l’intérieur du pays. Son interruption a immédiatement causé des embouteillages importants, forçant les usagers à emprunter des itinéraires alternatifs beaucoup plus longs. Les transporteurs de marchandises, particulièrement touchés, rapportent des retards considérables dans la livraison de biens essentiels. 

Le ministère des Infrastructures a assuré que des équipes sont déployées sur le terrain pour sécuriser la zone et tenter de rétablir au plus vite la circulation. Néanmoins, les conditions météorologiques difficiles ralentissent les opérations de déblayage. En effet, les pluies continues compliquent l'évacuation des débris et augmentent les risques de nouveaux glissements. 

Les autorités appellent les usagers de la route à faire preuve de vigilance sur cet axe ainsi que sur l’ensemble des routes du pays, en raison des risques d’éboulement accentués par les intempéries. 

L'interruption de la circulation sur cet axe stratégique n’affecte pas seulement les usagers, mais également l'économie locale. Les perturbations dans le transport des marchandises pourraient entraîner des pertes financières importantes pour les entreprises et commerçants de la région, déjà fragilisés par les conditions climatiques. 

Les autorités locales suivent de près l’évolution de la situation, tandis que les riverains, eux, craignent que ces incidents se multiplient si des mesures durables ne sont pas rapidement mises en place pour sécuriser les zones à risques.